Protection du Busard cendré, bilan provisoire en baisse cet été

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Biodiversité

Une action collective menée depuis plus de 30 ans avec le Parc.

Protection du Busard cendré, bilan provisoire à la baisse, pour cet été 2024.

Observation, repérage, lien avec les agriculteurs, protections des nids… Malgré un début d’été frais et pluvieux, la protection des busards dans le Marais poitevin, a pu avoir lieu. Chaque année depuis plus de 30 ans, une action de suivi et de protection est menée dans le Marais poitevin et les plaines de bordure pour conserver ces trois espèces protégées : le Busard Saint-Martin, le Busard des roseaux et le Busard cendré.

Busard cendré en vol. Crédit photo : Lucas Mugnier

Protéger les nids dans les cultures

Nichant dans les grandes cultures, principalement les céréales et les prairies, ces rapaces se nourrissent majoritairement de micromammifères (campagnols), d’insectes et de petits oiseaux. Pendant les moissons, les nids sont vulnérables face aux passages des engins agricoles. C’est pourquoi, les membres des associations repèrent et protègent les nichées, afin que les agriculteurs puissent les éviter avec les moissonneuses.

Une action collective

Dans le cadre de l’Observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin et du site Natura 2000, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, ASTUR et le Parc naturel travaillent en concertation avec les agriculteurs pour protéger les Busards.

Dès la rentrée prochaine, un document de sensibilisation intitulé  « Agir pour les busards dans le Marais poitevin », édité par le Parc, sera diffusé à tous les agriculteurs du Marais poitevin. Il a pour objectif de renforcer ce partenariat en décrivant les espèces et les personnes à prévenir en cas de découverte d’un nid.

Bilan provisoire en baisse pour cet été 2024

Ce printemps, l’installation des couples de busards dans le Marais poitevin s’est faite tardivement. La faible hauteur des céréales, due à l’excès de pluviométrie et aux températures basses, a retardé et parfois rendu impossible la nidification des busards dans les cultures. Le nombre de nids comptabilisé est pour le moment très faible par rapport aux précédentes années.

Le bilan provisoire serait de seulement 70 nids dans le Marais poitevin, alors que plus de 100 peuvent être dénombrés les meilleures années.

En raison du retard de semis de céréales, une quinzaine de nids ont été trouvés dans des prairies, en dehors des zones de cultures habituelles, ce qui est exceptionnel ! Des couples de busards se sont également installés pour nicher dans les plaines de bordures, où les cultures étaient plus avancées que dans le marais.

En savoir plus

Rendez-vous sur notre site Observatoire du patrimoine naturel

Ils soutiennent cette action

Ce travail collaboratif a été rendu possible grâce aux agriculteurs, à l’implication des associations mais aussi aux financements publics : DREAL Nouvelle-Aquitaine, DREAL Pays de la Loire, Région Pays de la Loire) et privés (Bay.Ware) mobilisés par le Parc naturel régional du Marais poitevin.

Dreal Nouvelle Aquitaine

 

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