Ragondin (Myocastor coypus)
Royaume Faune
Classe Espèces envahissantes
Ordre Rodentia
Habitat Cours d'eau et canaux
Statut Nuisible
Enjeux d’élimination
Le Ragondin a été introduit en Europe au début du 19e siècle pour sa fourrure.
Échappé d’élevages ou lâché volontairement, il a rapidement colonisé la majorité de la France. Dans les années 1980, il a envahi le Marais poitevin et la lutte contre sa prolifération est devenue obligatoire. Il est classé comme nuisible en raison des dégâts importants qu’il cause. Il mine les berges en creusant son terrier et les réparations des dégâts causés nécessitent de lourds travaux.
Pour le piégeage du Ragondin, des pièges-cages sont utilisés. Le piégeage sélectif permet de contrôler leur population et d’éviter la lutte chimique.
Identification
Le Ragondin est reconnaissable à ses quatre grandes incisives orange tirant sur le rouge. Son corps est recouvert d’une fourrure imperméable et terminé par une queue cylindrique écailleuse.
C’est un animal parfaitement adapté à la vie aquatique : ses pattes postérieures sont palmées, ses narines sont obturables.
Comportement
Le Ragondin vit dans les milieux aquatiques d’eau douce.
Le long des berges, il creuse un terrier de 6 à 7 m qui possède plusieurs entrées. Les terriers fragilisent les berges, les digues, les petits ouvrages d’art et parfois les routes. La terre évacuée des galeries est repoussée dans l’eau. Cela accélère le comblement des voies d’eau et gêne le bon fonctionnement hydraulique du Marais poitevin.
Où l'observer
Reproduction
La femelle a 2 ou 3 portées par an de 5 ou 7 petits en moyenne. Elle allaite pendant 7 à 8 semaines.
Alimentation
Son régime est constitué de céréales, de racines, d’herbes ou autres. Comme son appétit est solide, il peut consommer jusqu’à 25% de son poids en végétaux frais par jour. On constate alors d’importants dégâts sur les cultures et les prairies.