Des moutons pour entretenir une digue de protection à la mer
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Valoriser la biodiversité et soutenir les fermes d’élevage ovin.
Des moutons pour entretenir une digue de protection à la mer à Saint-Michel-en-l’Herm (Vendée).
Grâce au partenariat entre le Parc naturel régional du Marais poitevin, la commune de Saint-Michel-en-l’Herm (en Vendée), et l’Association Syndicale Autorisée Foncière et Prises de la commune, des moutons issus de deux élevages locaux, viendront pâturer au printemps 2021, sur la digue de protection à la mer appelée « digue du Maroc ».
Le choix d’un entretien durable.
Lors de la tempête Xynthia, les digues de protection à la mer ont souffert. Elle ont été restaurées par les Syndicats Mixtes et les Associations Syndicales Autorisées Foncière et Prises qui en ont la responsabilité. C’est en 2019 que l’ASA Foncière et Prises de Saint-Michel-en-l’Herm, avec le concours financier de la mairie, a reformé la digue seconde appelée « digue du Maroc ».
Ces digues construites « en terre », sont enherbées. Elles peuvent être entretenues mécaniquement par des interventions périodiques de broyage, ou bien par le pâturage de moutons. Dans les polders de Saint-Michel-en-l’Herm, c’est vers la seconde option que l’ASA Foncière et Prises de la commune, le propriétaire/gestionnaire de la digue seconde appelée « digue du Maroc », s’est orientée. En broutant l’herbe et en piétinant le sol, les moutons contribuent au maintien d’un couvert herbacé et ainsi au confortement de la digue.
Notre expertise au service de la biodiversité et de l’élevage.
A plusieurs reprises ces dernières années, nous accompagnons des gestionnaires de digues pour mettre en place le pâturage ovin sur ces espaces. L’aménagement pastoral des digues permet à la fois de valoriser la biodiversité et de soutenir les fermes d’élevage ovin qui tendent à se développer sur ce territoire.
Une convention de pâturage a été signée avec deux éleveurs de la commune, Jérôme Renaud et Aurélie Ricard – « L’agneau de l’herm ». Dès le printemps prochain, les moutons des deux éleveurs viendront pâturer sur la digue. Tous les acteurs de cette réhabilitation se félicitent de l’achèvement des travaux.
L’opération, coordonnée par le Parc naturel régional du Marais poitevin, a nécessité la pose de 3 km de clôture fixe à mouton. Un chantier d’un coût total de 18 000 €, financé par la région Pays de la Loire, L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et l’État (DREAL Nouvelle-Aquitaine).