Protection des busards, bilan provisoire en baisse cet été
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Une action collective menée depuis plus de 30 ans avec le Parc.
Protection des busards, bilan provisoire en baisse cet été.
Observation, repérage, lien avec les agriculteurs, protections des nids… Malgré un début d’été frais et pluvieux, la protection des busards dans le Marais poitevin, a pu avoir lieu. Chaque année depuis plus de 30 ans, une action de suivi et de protection est menée dans le Marais poitevin et les plaines de bordure pour conserver ces trois espèces protégées : le Busard Saint-Martin, le Busard des roseaux et le Busard cendré.
Protéger les nids dans les cultures
Nichant dans les grandes cultures, principalement les céréales et les prairies, ces rapaces se nourrissent majoritairement de micromammifères (campagnols), d’insectes et de petits oiseaux. Pendant les moissons, les nids sont vulnérables face aux passages des engins agricoles. C’est pourquoi, les membres des associations repèrent et protègent les nichées, afin que les agriculteurs puissent les éviter avec les moissonneuses.
Une action collective
Dans le cadre de l’Observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin et du site Natura 2000, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres, ASTUR et le Parc naturel travaillent en concertation avec les agriculteurs pour protéger les Busards.
Dès la rentrée prochaine, un document de sensibilisation intitulé « Agir pour les busards dans le Marais poitevin », édité par le Parc, sera diffusé à tous les agriculteurs du Marais poitevin. Il a pour objectif de renforcer ce partenariat en décrivant les espèces et les personnes à prévenir en cas de découverte d’un nid.
Bilan provisoire en baisse pour cet été 2024
Le bilan provisoire est d’une centaine de nids environ au sein du marais alors que plus de 130 sont dénombrés les meilleures années. En raison du retard de semis de céréales, une quinzaine de nids ont été trouvés dans des prairies côté Charente-Maritime, ce qui est exceptionnel ! De nombreux couples de busards se sont également installés pour nicher dans les plaines de bordures (Sud Vendée, Niort Nord-Ouest, Niort Sud-Est et Aunis Nord), où les cultures étaient plus avancées que dans le marais. Cette année, les moissons un peu moins précoces ont cependant permis à de nombreux jeunes busards de s’envoler avant le passage des engins dans les parcelles.
En savoir plus
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Ils soutiennent cette action
Ce travail collaboratif a été rendu possible grâce aux agriculteurs, à l’implication des associations mais aussi aux financements publics : DREAL Nouvelle-Aquitaine, DREAL Pays de la Loire, Région Pays de la Loire) et privés (Bay.Ware) mobilisés par le Parc naturel régional du Marais poitevin.