Endormir les poissons pour mieux les compter
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Plus de 10 pêches électriques sont organisées en mai et juin 2016, par le Parc et les Fédérations de pêche.
Mardi 24 mai 2016, Séverine Vachon, Vice-Présidente du Parc, en charge de l’Agriculture et de l’Environnement, et Alain Liaigre, maire de Saint-Georges-de-Rex, assistaient à une pêche électrique à Saint-Georges-de-Rex, en Deux-Sèvres.
Des pêches électriques pour compter les poissons
Des pêches électriques sont organisées chaque année par le Parc afin d’évaluer la qualité de la ressource piscicole effectivement présente dans la zone humide du Marais poitevin, en partenariat avec les Fédérations départementales de pêche.
Ces opérations consistent à endormir les poissons par décharge électrique afin de les compter, de les mesurer et de qualifier leur état sanitaire avant de les relâcher dans leur milieu.
Vigilance particulière pour l’anguille
Le Parc est tout particulièrement attentif à la situation de l’anguille. En effet, la Sèvre niortaise et le Marais poitevin ont été retenus au niveau national comme site expérimental de suivi des populations d’anguilles. A ce titre, le Parc est chargé par l’État d’évaluer les quantités de civelles qui entrent dans le Marais, de vérifier l’évolution des anguilles jaunes (qui vivent dans le Marais) et, enfin, de mettre en place un dispositif de suivi des populations d’anguilles argentées (qui retournent dans l’océan pour s’y reproduire).
Mieux comprendre l’évolution des populations
Les résultats cumulés de ces pêches électriques permettent de comprendre l’évolution des dynamiques de populations de l’ensemble des poissons présents dans le réseau hydraulique du Marais (brochets, gardons, sandres,…) mais aussi des écrevisses.
27 stations de pêche réparties sur l’ensemble du Marais poitevin
Un réseau de 27 stations sur le territoire du Marais poitevin a été mis en place en 2002 où les poissons sont pêchés par électricité en alternance une année sur trois.
Ce réseau a été complété en 2011 par 6 nouvelles stations « hors marais », situées en amont du bassin de la Sèvre niortaise. Le principe reste le même : 2 stations sont pêchées une année sur trois.
Les stations ont été choisies en fonction de différents critères :
– représentativité à l’échelle du territoire (répartition homogène)
– accessibilité (bateau + matériel)
– largeur homogène : entre 5 et 7 m
– hauteur d’eau d’1,2 m maximum
– conductivité inférieure à 1300 µS/cm (matériel non efficace au-delà)