Observatoire du Patrimoine naturel – Le Busard cendré, une espèce à protéger.
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Le Parc accompagne le suivi et la protection des nids de Busard cendré pour sauvegarder la population nicheuse du Marais poitevin.
Le Busard cendré, une espèce à protéger.
Mercredi 8 juin 2016, rencontre des partenaires chez Philippe Ouvrard, à Marans : Parc du Marais poitevin, GODS, ASTUR, LPO 17 et 85 et WKN France.
Rencontre des partenaires en juin 2016.
Les acteurs de la préservation des Busards cendrés se sont regroupés, mercredi 8 juin 2016, chez Philippe Ouvrard, agriculteur à Marans.
Cette rencontre était l’occasion de rappeler l’important travail des associations (GODS, ASTUR, LPO 17 et LPO 85), en particulier de leurs bénévoles, et des agriculteurs impliqués (environ 140 chaque année), sans qui l’opération de préservation des nids de busards ne pourrait se faire. L’entreprise mécène WKN France, qui finance cette action avec l’Établissement Public du Marais Poitevin, est venue témoigner de son soutien.
Le Marais poitevin, terre d’accueil du Busard cendré.
Le territoire du Marais poitevin occupe un rôle majeur dans l’accueil du Busard cendré.
Entre 80 et 140 couples viennent nicher dans les champs de céréales sur le Marais poitevin et la plaine de bordure, malgré tous les dangers que cela comporte pour les nids et les petits, lors des moissons de juillet.
Une espèce à protéger.
Des opérations de préservation sont nécessaires pour la survie de l’espèce. C’est pourquoi, depuis 1982, le Parc mène une vaste campagne de surveillance de l’espèce, en collaboration avec les associations de protection de la nature, LPO (Ligue pour la Protection Oiseaux), ASTUR (Association de Soutien Technique à l’Unité de Recherche sur la Reproduction de Rapaces en Rapaçarium), GODS (Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres) et les agriculteurs du territoire.
Les nids sont repérés en mai / juin et en fonction de l’âge des poussins et de la date des moissons en juillet. Différentes actions de protection des nids sont engagées (protection grillage, déplacement en centre de soins, etc). Environ 200 poussins s’envolent chaque année ; certains tout seuls mais 60 % le font grâce à l’action de protection.