Chalarose et replantations d’arbres têtards
Le Parc anticipe la replantation du paysage du demain. Les marais mouillés vont être rapidement confrontés à la mortalité des frênes, vieillissants et malades. Le renouvellement des alignements d’arbres têtards est à anticiper, pour préserver la richesse du marais et construire collectivement le paysage du XXIe siècle.
Au compteur depuis 2015 :
- 21 093 arbres plantés
- 127 kilomètres d’alignements
- 288 projets accompagnés
- 200 propriétaires
Chiffres mis à jour le 02 avril 2024.
Vous avez un projet de plantation ?
Face à la chalarose, le Parc naturel régional du Marais poitevin fournit les végétaux et vous accompagne dans vos projets de plantation.
COMMENT FAIRE ?
> Remplissez le formulaire pour candidater à l’appel à projet du Parc « Plantons les arbres têtards de demain ! ».
> Ou contactez-nous
Tom Meteau
Technicien chantiers de plantations
Tél. : 05 49 35 15 13
Mail : t.meteau@parc-marais-poitevin.fr
Généralités sur la chalarose
Qu'est-ce que la chalarose ?
La chalarose est une maladie causée par le champignon Chalara fraxinea. Cette maladie touche les frênes communs (Fraxinus excelsior) et les frênes oxyphylles (Fraxinus angustifolia) très présents dans le Marais poitevin.
Sa propagation est rapide en France, on l’estime entre 50 et 80 km par an, et de nouveaux foyers sont apparus en Charente-Maritime et Deux-Sèvres en 2015 et 2016.
La chalarose attaque en priorité les jeunes plants, mais tous nos frênes sont menacés, y compris nos têtards, qui sont souvent fragilisés par leur âge avancé et un manque d’entretien.
Un suivi sanitaire a été lancé pour connaître la progression de ce champignon dans le Marais poitevin et ses effets sur les arbres têtards.
Aujourd’hui il n’existe pas de méthode de lutte efficace contre la chalarose.
POUR EN SAVOIR +
Comment identifier la chalarose ?
1 / L’identification de la chalarose se fait principalement entre mi-juin et fin juillet, par un flétrissement du feuillage et une mortalité des rameaux (cf. photo ©Arnaud Dowkiw-INRA), voir une descente de cimes. (cf.photo).
2 / Par la suite, l’écorce des rameaux se dessèche, devient orangée, puis forme des nécroses dites « en boutonnière » sur les branches. (cf. photo ©DSF)
3 / Une fois les feuilles malades tombées au sol, si le champignon est présent dans la litière (cf. photo ©Arnaud Dowkiw-INRA), le il attaque alors le collet de l’arbre, et les lésions et nécroses sont visibles depuis la base de l’arbre. (cf. photo ©DSF) et peuvent le ceinturer.
Ce processus peut être rapide, notamment si l’arbre est jeune ou déjà fragilisé, ou prendre plusieurs années (10 à 15 ans).
CONTACT
Pour une expertise, contactez les correspondants-observateurs de la Santé des Forêts.
- En Charente-Maritime et en Deux-Sèvres : Alain ROUSSET au 05 46 93 00 04 ou Esthelle MERCIER au 05 49 77 16 43
- En Vendée : Landry ROBIN au 02 51 62 09 60 (permanence le jeudi matin)
POUR EN SAVOIR +
Le cycle de la chalarose du frêne
Le champignon responsable de la maladie est uniquement foliaire ; il se fixe donc seulement sur les feuilles. La nécrose s’étend le long du rameau et s’arrête à la branche principale. La feuille tombe ensuite au sol et le champignon pousse dans la litière de feuilles. L’été suivant, il sera mature et dispersera de nouveaux spores dans l’air, qui iront se fixer sur de nouvelles branches…
Le frêne va-t-il disparaître ?
Le frêne constitue l’essence majoritaire de nos paysages. Malgré les menaces très fortes pesant sur cette essence, sa vigueur et son pouvoir de régénération est d’ordinaire très important.
Malheureusement, face à la chalarose seule une infime partie (1 à 3 %) des frênes serait plus tolérants que d’autres. L’identification des souches (arbres) tolérantes participera, sur le long terme, à la recherche en cours sur les moyens de lutte contre la maladie.
Rien n’empêche la création de nouveaux têtards à partir de semis spontanés de frênes. Toutefois, nous conseillons donc de ne plus planter de frêne afin d’éviter la propagation de la maladie par des plants infectés mais également de prévenir un dépérissement rapide de vos plantations. Conservez votre enthousiasme pour de nouvelles plantations, en choisissant de nouvelles essences et en les diversifiant !
Avancée de la chalarose dans le Marais poitevin
Progression de la chalarose dans le Marais poitevin
Le Parc poursuit son travail de suivi sur la maladie des frênes, qui s’étend dans le Marais depuis les premiers symptômes, apparus en 2016. Les 10 placettes de suivi, réparties au sein du site classé, ont été notées début Juillet 2020. Comme attendu, les frênes les plus jeunes sont touchés les premiers, et plus fortement que les arbres de fort diamètre. Certains têtards, récemment émondés, présentent également des symptômes marqués sur les repousses : plusieurs branches nécrosées sont visibles dans le houppier. De façon générale, les fonds des marais mouillés, à l’est, sont très fortement touchés.
Certains secteurs se dégagent avec un fort impact paysager de la maladie comme à Saint-Hilaire-la-Palud, Bessines, Magné (secteur de l’Ouchette)…
Globalement, plus un secteur est humide avec une forte densité de frênes, plus la maladie progresse vite.
Cela correspond aux dernières informations apportées par des spécialistes de la maladie. En effet, 2 facteurs aggravants ont été identifiés :
- la densité de frênes,
- l’humidité du sol.
De fait, les marais mouillés poitevin présentent une sensibilité accrue à la maladie, qui se vérifie aujourd’hui dans les suivis qui sont pratiqués. Ainsi, dans les secteurs les plus humides et très boisés, les symptômes sont très nettement visibles pour un œil averti. Dans la partie amont du site classé, vers Magné, Bessines, Coulon, Sansais, le Vanneau-Irleau, la maladie est présente dans tous les boisements. La chalarose est plus facilement visible sur les jeunes pousses (repousses spontanées de frêne ou repousse après émondage des têtards) mais les sujets plus âgés sont également touchés.
Profils symptomatiques et feuilles sèches à La Ronde, juillet 2020.
La chalarose présente la particularité d’un développement « en tache » et non uniforme. D’un arbre à son voisin, d’un secteur à un autre lieu proche, l’avancée de la maladie peut être très différente (certains arbres ne présentent que quelques feuilles desséchées alors que d’autres sont déjà morts). A contrario, dans des secteurs très touchés, on trouve des ilôts encore sains. Ainsi, il n’est pas possible de faire une carte très précise des zones touchées. Néanmoins, le suivi des placettes et les observations de terrain permettent de présenter la carte suivante :
Feuilles desséchées et nécroses : des symptômes aujourd'hui bien plus visibles dans tous les marais mouillés.
Concrètement, et pour rappel, les signes de la maladie, bien visibles en début d’été, sont des paquets de feuilles desséchées (cf. photo 1) en bout de branches (là où les spores du champignon viennent de se déposer) ainsi que des nécrose brun/ocre sur les branches hautes.
Un arbre touché présentera donc un profil très particulier, avec des branches défeuillées en cime, et beaucoup de « gourmands » (branches secondaires) sur les branches basses et le tronc : c’est une défense naturelle de l’arbre. Les nécroses (cf. photo 2) plus anciennes peuvent « cicatriser » et présentent alors un aspect moins coloré mais avec une trace en léger en relief (cf. photo 3).
Progression des symptômes dans les secteurs les plus touchés.
A l’est du site, là où la maladie est présente depuis 5 à 6 ans, l’état des boisements est préoccupant. Dans les boisements de Coulon, de La Garette, à l’Ouchette (Magné), dans le marais des Mottines (Le Vanneau-Irleau), ou encore vers Saint Georges de Rex, l’évolution des symptômes a été très rapide. Les branches présentant des déficits foliaires sont très nombreuses et les arbres dépérissant ou complètement morts sont innombrables. Ceci donne un aspect moribond à ces secteurs, et la multiplication des branches mortes, tombées au sol, tend à rendre l’entretien des parcelles moins facile. On assiste donc, comme on le craignait, à une dégradation rapide du paysage.
Les photos suivantes ont été prise en Juillet 2020.
Boisements spontanés à La Garette : sur ce secteur, près de 50% des arbres sont morts.
Que faire, aujourd’hui, dans le Marais poitevin ?
Poursuivre l'entretien.
L’avancée de la maladie est inéluctable puisque les spores du champignon, qui se fixent sur les feuilles, sont transmis par l’air. Il est donc totalement inutile d’abattre les arbres dès les premiers symptômes : ceux-ci restent par ailleurs protégés (pour la biodiversité et le paysage). Les branches mortes peuvent être coupées (le bois garde ses qualités calorifères) au fur et à mesure de leur apparition, plutôt pour un effet esthétique.
Il convient également de poursuivre l’entretien des frênes pour éviter que des branches trop grosses ne viennent déstabiliser la cosse du têtard (et la berge le cas échéant).
Lorsque la chalarose est présente depuis plusieurs années, apparaissent également de nouvelles nécroses au collet (pied) des arbres. Ces nécroses, difficilement repérables, fragilisent un peu plus la stabilité de l’arbre jusqu’à ce qu’il soit totalement menacé. C’est seulement à ce moment que la question de l’abattage de l’arbre pourra se poser, pour des raisons de sécurité.
L’abattage reste soumis à autorisation de l’État, dans le périmètre du site classé du marais mouillé poitevin en 2003 et d’autre part au titre de l’arrêté de protection de biotope de 2013 en Deux-Sèvres.
POUR EN SAVOIR +
Planter, sans attendre, les arbres têtards de demain.
Face à la chalarose, le Parc naturel régional du Marais poitevin propose de replanter de nouvelles essences (voir p.11) et fournit les végétaux, le paillage, les protections, les clôtures, ainsi que la prestation de plantation et l’entretien la première année… Le Parc accompagne également tous les propriétaires en prenant en charge les demandes d’autorisations et l’organisation des chantiers.
Depuis 2017, près de 90 chantiers ont été organisés, représentant plus de 35km d’alignements restaurés. C’est grâce à la mobilisation de tous les propriétaires que nous pourrons recomposer collectivement, le paysage du XXIIe siècle.
Contactez-nous
Tom Meteau
Technicien chantiers de plantations
Tél. : 05 49 35 15 13
Mail : t.meteau@parc-marais-poitevin.fr
Flyer de l’appel à projets « Plantons les arbres têtards de demain ! »
Quelles essences planter pour créer les têtards de demain ?
Les acteurs locaux sont mobilisés depuis plusieurs mois sur cette question pour proposer 6 essences identifiées comme alternatives au frêne pour permettre de former les têtards de demain :
- le Chêne pédonculé
- Le Peuplier noir
- l’Orme Lutèce résistant
- le Saule blanc
- l’Érable champêtre
- le Charme commun
Les six ces essences ont été sélectionnées en raison de leur capacité à être conduites en têtard (ce qui n’est pas le cas de l’aulne par exemple) et de leur bonne adéquation aux conditions locales. Par ailleurs, certaines ont une qualité calorifique importante (chêne, orme, érable, charme), alors que d’autres, à croissance plus rapide, joueront un rôle surtout pour la tenue des berges, dans les secteurs très dégradés (saules notamment)…
Le choix de replantation d’une ou de plusieurs essences doit se faire en fonction de votre projet sur le long terme. Les services du Parc sont présents pour vous conseiller et vous aider dans l’élaboration de vos projets de plantation.
Les trois essences les plus plébiscitées sont le Chêne pédonculé, l’Orme Lutèce résistant et l’Érable champêtre.
POUR EN SAVOIR +
Télécharger la brochure éditée par le Parc :
Quelles essences planter pour renouveler nos arbres têtards
Quels types de végétaux planter ? Et où me fournir ?
Quels types de végétaux planter ? Et où me fournir ?
La liste des essences proposées pour le remplacement des frênes têtards est limitée à des essences locales de type bocager ou forestier. Nous vous conseillons de planter des jeunes plants forestiers et de vous adresser à des pépiniéristes spécialisés. (Voir notre action « Végétal local » Made in Marais poitevin).
Suivant les essences, il vous est conseillé de planter des végétaux de type forestier, type MFR (Matériel Forestier de Reproduction) ou des végétaux portant le label Végétal Local. Ces deux indications permettront à votre pépiniériste de sélectionner les végétaux les mieux adaptés aux conditions de sols et de climat du Marais poitevin. Par ailleurs, ces démarches garantissent une variété génétique plus importante, et donc une résistance plus grande aux menaces pesant sur les écosystèmes (parasitoses, maladies, changement climatique…).
Des partenaires et associations locales sont présents également pour vous accompagner dans vos projets.
Vidéo : « Les enjeux pour la biodiversité locale (2018) – Présentation de la marque Végétal Local », un film réalisé par l’Agence française pour la biodiversité.
CONTACT
Association Prom’Haies Poitou-Charentes
Tél. : 05 49 07 64 02
Mail : contact@promhaies.net
Site de Prom’Haies Poitou-Charentes
POUR EN SAVOIR +
Quelles sont les procédures en site classé ?
Dans un site classé, les éléments caractéristiques du paysage et du bâti doivent être conservés. La singularité du Marais mouillé poitevin justifie des procédures d’autorisation exceptionnelles. Ainsi, la loi soumet à autorisation tout ce qui « modifie l’aspect des lieux », y compris les projets d’abattage ou de replantation d’arbres.
Cela implique un examen, au cas par cas de tout projet paysager qui a des répercussions directes ou indirectes sur le site.
Notez cependant que les travaux d’entretien courant ne sont pas soumis à autorisation :
– le « bûchage » des frênes têtards : émondage régulier des rejets,
– le renouvellement ou la plantation d’alignement sur le pourtour des parcelles,
– l’entretien des haies,
– la création de clôtures herbagères (piquets bois, grillage type « grillage à moutons »).
Les services du Parc vous accompagnent pour l’élaboration de vos dossiers de demande d’autorisation.
CONTACT
DREAL Nouvelle Aquitaine
Inspecteur des Sites : Sylvain PROVOST
Tél. : 05 49 55 65 98
DREAL Pays de la Loire
Inspectrice des Sites : Charline NICOL
Tél. : 02 72 74 75 73
POUR EN SAVOIR +
Dépliant Site Classé du Marais poitevin
Autorisation de travaux en Site Classé – Pays de la Loire
Comment former de beaux arbres têtards ?
La plupart des maraîchins connaissent bien la taille en têtards, pour avoir participé à des « tâches » de bois avec leurs parents, ou grands-parents… Pourtant, une observation rapide des têtards existants laisse percevoir un manque de savoir-faire ou de régularité dans la taille. En effet, un arbre mal taillé, ou pas suffisamment entretenu sera fragile.
Pour le frêne, rappelons simplement que l’émondage (taille des branches) doit être fait tous les 5 à 10 ans environ. Pour un saule, la rotation est bien plus courte (entre 1 et 4 ans).
La hauteur de la tête peut être comprise entre 1m (secteur sans élevage et terrées notamment) et 2 mètres autours des prairies pâturées).
Le Parc organise régulièrement des stages pour pratiquer la taille des têtards de frêne. Des stages spécifiques seront progressivement mis en œuvre pour donner plus d’information sur la taille des autres essences.
Par ailleurs, les propriétaires qui ne sont pas présents sur place, ou qui ne peuvent par émonder régulièrement leur têtards sont invités à se faire connaître auprès de leur mairie ou des services du Parc afin de proposer leurs « tâches de bois » à d’autres personnes.
Si vous souhaitez faire du bois ou si vous avez des tâches de bois à faire réaliser, contactez le Syndicat des Propriétaires Fonciers du Marais Poitevin. En effet le SPFMP a créé une bourse au bûcheronnage mettant en lien les propriétaires et les bûcherons.
Contact
Syndicat des Propriétaires Fonciers du Marais
Dominique Jaubert au 07 82 70 21 95
POUR EN SAVOIR +
Comment s'investir quand on n'a pas de terrain ?
Il existe plusieurs façons de s’investir pour l’avenir du paysage du Marais poitevin.
Tout d’abord en faisant connaitre la problématique de renouvellement des arbres autours de vous : sensibilisez vos voisins, vos amis, les propriétaires de parcelles que vous connaissez. Relayez l’information en montrez votre intérêt pour le patrimoine paysager des arbres têtards. Il est important que tous les propriétaires susceptibles d’accueillir des plantations aient connaissance du programme.
Vous pouvez également participer aux ateliers et stages organisés par le Parc naturel régional autour de cette thématique : apprendre la taille en têtard, collecter des graines pour produire les arbres qui seront plantés, participer à l’observatoire photographique du paysage… Ces actions participent du même élan et concourent à l’engagement collectif pour le Marais. Toutes les informations sont disponibles sur le groupe Facebook « Paysage – Parc marais poitevin », n’hésitez pas à y adhérer.
Enfin, vous pouvez faire un don via la souscription publique mise en place grâce au soutien de la Fondation du patrimoine. Par votre participation, vous donnez pour plus de plants et d’emplois en insertion pour celles et ceux qui plantent. Grâce à vous, les plantations se poursuivront et la transition d’un paysage à l’autre se fera en douceurs ! La collecte est accessible à cette adresse :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/les-arbres-tetards-du-marais-poitevin
Quelles aides puis-je obtenir pour mon projet de plantation ?
Le Parc lance un ambitieux programme de renouvellement de la trame arborée du Marais poitevin, financé par les collectivités locales, l’État, les agences de l’eau et plusieurs mécènes. Les terrains du marais étant en grande majorité privés, les propriétaires sont invités à se mobiliser en (re)plantant leurs parcelles.
Outres des conseils et un suivi technique (notamment dans le site classé du marais mouillé), le Parc pourra prendre en charge tout ou partie des coûts de ces projets (fourniture des plants, protections bétail, paillage et plantation) après demande et instruction.
L’entretien des arbres (ainsi que leur taille en têtard) reste néanmoins à la charge du demandeur.
AIDES DU PARC
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Tom Meteau
Technicien chantiers de plantations
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POUR EN SAVOIR +
- Plantations de haies et d’alignements en Vendée
- Plantations de haies et d’alignements en Charente-Maritime
- Plantations de haies et d’alignements en Deux-Sèvres
- Guide de plantation d’arbres – PromHaies
- Site internet de l’INRA
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Parc naturel régional du Marais poitevin
Tom Meteau -Technicien chantiers de plantations
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